Belgique

Europe

PIB / Habitant ($)
53854,2 $
Population (en 2021)
11,7 Millions

Evaluation

Risque Pays
A2
Climat des affaires
A1
Précédemment
A2
Précédemment
A1

suggestions

Résumé

Points forts

  • Situation stratégique optimale pour le commerce entre le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France
  • Forte orientation vers l'exportation grâce aux grands ports d'Anvers (deuxième plus grand d'Europe) et de Zeebrugge
  • Économie diversifiée, axée sur les services financiers, le commerce, l'agroalimentaire, la chimie et la production pharmaceutique.
  • Présence d'institutions européennes, d'organisations internationales et de groupes mondiaux
  • Main-d'œuvre bien formée grâce à l'enseignement professionnel et au multilinguisme

Points faibles

  • Tensions politiques et financières entre la Flandre et la Wallonie
  • Structure institutionnelle complexe et multiples niveaux administratifs
  • Très dépendante de l'économie de l'Europe occidentale : exportations de biens et de services = 87 % du PIB, dont près de 60 % vers le reste de l'UE
  • Forte dette publique (TOP 4 des taux d'endettement les plus élevés de l'UE)

Echanges commerciaux

Export des biens en % du total

Allemagne
19%
France
14%
Pays-Bas
13%
États-Unis d'Amérique
6%
Royaume-Uni
6%

Import des biens en % du total

Pays-Bas 19 %
19%
Allemagne 12 %
12%
France 10 %
10%
États-Unis d'Amérique 7 %
7%
Chine 6 %
6%

Perspectives

Les perspectives économiques mettent en lumière les opportunités et les risques à venir, aidant à anticiper les changements majeurs. Cette analyse est essentielle pour toute entreprise cherchant à s'adapter aux évolutions du marché.

La croissance modérée se poursuit grâce à la stabilité du pouvoir d'achat

L'économie belge devrait connaître une nouvelle année de croissance modérée en 2025. Le pouvoir d'achat des ménages reste un facteur important. Contrairement au reste de la zone euro (à l'exception du Luxembourg), il est maintenu par l'indexation automatique des salaires, des pensions et des avantages sociaux belges sur le coût de la vie, qui était à l'origine un régime public, mais qui a traditionnellement été copié par la plupart des syndicats et des employeurs. Alors qu'en 2022 et 2023, ces adaptations de revenus ont été considérables, avec des taux de croissance à deux chiffres dans certains secteurs, l'augmentation de 2024 a été relativement faible, avec 2 % (moyenne sur tous les secteurs). En janvier 2025, une nouvelle augmentation de 3,6 % a été enregistrée, mais tous les secteurs n'ont pas été pris en compte. L'augmentation de l'adaptation des salaires est le résultat d'une dynamique d'inflation relativement plus élevée. Vers la fin de l'année 2024, les loyers ont été de plus en plus ajustés au niveau d'inflation plus élevé, maintenant le taux d'inflation de 2025 en moyenne autour de 3 %. Alors que l'adaptation des salaires devrait stimuler le pouvoir d'achat et donc la consommation privée, l'incertitude politique mondiale et l'ouverture d'une procédure de déficit de l'UE à l'encontre de la Belgique (voir ci-dessous), qui prévoit une politique budgétaire nettement plus stricte, ont entraîné un taux d'épargne brut élevé des ménages belges en 2024 (moyenne T1-T3 : 13,7% contre moyenne 2014 - 2019 : 11,6%). Cette situation devrait se poursuivre en 2025 et réduire la dynamique de la consommation privée.

Les investissements privés des entreprises ont été particulièrement importants au premier semestre 2024. Cela pourrait être dû à l'industrie pharmaceutique, qui aurait enregistré des taux de croissance des ventes robustes de 9,1 % en 2024 et devrait croître de 8,4 % en 2025. L'industrie pharmaceutique a l'avantage d'être relativement indépendante des développements économiques. La lente diminution des taux d'intérêt a également un effet positif. En 2024, la Banque centrale européenne (BCE) a réduit son taux d'intérêt directeur (taux de dépôt) de 25 points de base à quatre reprises pour le ramener à 3,00 %. Au printemps 2025, deux nouvelles baisses de taux suivies de 25 points de base pour atteindre 2,5 %. Deux autres baisses de taux devraient être prévues pour 2025 jusqu'à ce que le niveau « neutre » d'environ 2 % soit atteint. Ce niveau d'intérêt ne devrait ni ralentir ni stimuler l'économie européenne. Si la baisse des taux d'intérêt devrait également soutenir les investissements dans le secteur de la construction, cela prendra probablement un certain temps, étant donné le faible niveau des permis de construire (en particulier dans le secteur privé) en 2024. Par conséquent, une première reprise n'est attendue qu'au second semestre 2025.

La plus grande incertitude pour 2025 concerne les dépenses publiques et le commerce extérieur. D'un point de vue technique, la Belgique peut prétendre à 5,3 milliards d'euros (0,9 % du PIB) au titre de la facilité de redressement et de résilience de l'UE, dont la majeure partie sera affectée à des projets d'infrastructure dans les années à venir. 17 % des fonds ont déjà été versés. Pour les prochains versements, les gouvernements doivent présenter un plan de paiement à l'UE dans le cadre de leur budget. En raison de l'absence d'un nouveau gouvernement jusqu'en février 2025, la Belgique n'a pas pu adopter un nouveau plan de dépenses à temps. Néanmoins, l'UE a débloqué les fonds pour 2025 en janvier, de sorte que les projets d'investissement déjà lancés ont pu se poursuivre. Le commerce extérieur devrait lui aussi continuer à se heurter à des difficultés, surtout si une guerre commerciale mondiale se profile à l'horizon. Avec 6 % de toutes les exportations de marchandises, les États-Unis ne sont « que » le quatrième partenaire commercial, mais la Belgique sert de plateforme commerciale pour de nombreux grands exportateurs européens, tels que l'Allemagne et la France. Dans ces pays, les États-Unis représentent une part plus importante du commerce extérieur. En outre, certains secteurs belges, comme le grand secteur pharmaceutique, sont très dépendants des États-Unis, puisque 20 % des exportations pharmaceutiques sont destinées à ce pays (par exemple, les vaccins COVID de Pfizer/BioNTec). Cela représente une certaine menace si les États-Unis prévoient d'inclure des droits de douane sur les produits pharmaceutiques dans leurs règles tarifaires. Par ailleurs, les produits belges perdent encore un peu de leur compétitivité en termes de prix en raison des augmentations de salaires, ce qui explique pourquoi une reprise significative des exportations de marchandises n'est pas attendue en 2025.

La nouvelle procédure de budget excessif de l'UE oblige le gouvernement à réduire ses dépenses

Suspendue au début de la pandémie, la règle du déficit public a été rétablie par l'UE à l'été 2024. En raison d'un déficit budgétaire supérieur à 3 %, une procédure a été engagée à l'encontre de sept pays, dont la Belgique. Selon les nouvelles règles de l'UE, le gouvernement belge devrait maintenant élaborer un plan de réforme structurelle qui ramènerait les finances belges dans les limites des critères de Maastricht au cours des quatre à sept prochaines années. Il s'agirait de réduire le déficit de 0,5 point de pourcentage par an en augmentant les recettes et/ou en réduisant les dépenses. Selon les lignes directrices de l'UE, un pays dispose de six mois pour prendre les mesures nécessaires. Si rien n'est fait dans ce délai, l'UE peut exiger une astreinte de 0,05 % du PIB de l'année précédente.

Le gouvernement belge a obtenu quelques prolongations de délai, car jusqu'à la fin du mois de janvier 2025, un gouvernement intérimaire était en place, qui ne peut pas décider de réformes majeures. Le nouveau gouvernement a établi un plan au printemps 2025 pour réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB d'ici 2030, s'engageant à une réduction budgétaire totale de 23 milliards d'euros (3,7 % du PIB). Les réformes structurelles comprennent une réforme du marché du travail et des retraites, avec une limitation des allocations de chômage à deux ans et des pénalités pour les retraites anticipées (à partir de 2025, l'âge de la retraite est fixé à 67 ans). L'indexation automatique des pensions et des salaires sur l'inflation reste inchangée. À partir de 2026, une réforme fiscale devrait permettre d'augmenter les recettes, qui devrait inclure un impôt sur les plus-values de 10 % sur les ventes d'actions dont le bénéfice net est supérieur à 10 000 euros. Il est également prévu d'abandonner le Sénat (chambre haute du Parlement) et de réduire les coûts administratifs, et le soutien financier aux partis sera gelé aux niveaux de 2025. Ces réformes semblent énormes, mais elles concernent le niveau fédéral, qui n'est responsable que de 50 % de toutes les dépenses publiques. Pour redresser complètement leurs finances, une réforme globale devrait inclure les gouvernements régionaux de Flandre et de Wallonie, ainsi que le gouvernement local de Bruxelles. Compte tenu de leurs points de vue très divergents découlant de leurs structures économiques respectives, une telle réforme est toutefois très improbable.

Le minuscule déficit de la balance courante s'améliorera probablement un peu en 2024, et peut-être en 2025, mais à petits pas. Le faible excédent des échanges de marchandises devrait augmenter grâce à une amélioration des termes de l'échange. Là encore, cela reste tributaire de la croissance économique des partenaires commerciaux voisins ainsi que de l'impact de la politique commerciale de Donald Trump. Les services financiers devraient se redresser en 2025, ce qui devrait également améliorer la balance commerciale des services ainsi que l'excédent des revenus primaires.

Après presque huit mois, la Belgique a de nouveau un gouvernement

La Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti de droite, a remporté les élections de juin 2024 à la Chambre des représentants (chambre basse du Parlement) avec 16,7 % des voix, ce qui représente 24 sièges (-1) sur 150. Il s'agit d'une surprise car le Vlaams Belang, parti d'extrême droite, était en tête dans les sondages. Ce dernier a obtenu 20 sièges (+2). Les libéraux wallons du MR ont également obtenu 20 sièges (+6), suivis par le Parti socialiste wallon (PS, 16 sièges, -4), le Parti ouvrier marxiste de Belgique (PTB/PVDA, 15 sièges, +3), les centristes wallons (Les Engagés, LE, 14 sièges, +9), les socialistes flamands Vooruit (13 sièges, +4 sièges), le parti chrétien-démocrate flamand (CD&V, 11 sièges, -1 siège), et les libéraux flamands (Open Vld, 7 sièges, -5 sièges). Les partis écologistes sont les principaux perdants. Leur section flamande a perdu 2 sièges (6) et leur section wallonne 10 sièges (3). Avec le parti social-libéral wallon DéFl (1 siège, -1), ils représentent désormais les plus petits groupes de la chambre basse. Après la sévère défaite de son parti, l'Open Vld, l'ancien Premier ministre Alexander De Croo s'est retiré, mais est resté en fonction en tant que Premier ministre intérimaire.

Former une coalition en Belgique n'est pas facile. La plupart des orientations politiques sont représentées par deux partis, l'un flamand et l'autre wallon. Cela signifie que plusieurs orientations ainsi que leurs variantes régionales doivent trouver une base commune. Cela prend du temps. Après près de huit mois de négociations, Bart de Wever, de la N-VA, a prêté serment en tant que Premier ministre en février 2025. Il est le premier séparatiste flamand à occuper cette fonction. M. de Wever dirige la coalition dite « Arizona », qui doit son nom aux couleurs des partis qui la composent et qui se reflètent dans le drapeau de l'État américain. Il s'agit de la N-VA (droite flamande), des libéraux wallons (MR), des centristes wallons (LE), des chrétiens-démocrates flamands (CD&V) et enfin, seul parti de gauche, des socialistes flamands (Vooruit). Le gouvernement est soumis à une forte pression entre la procédure de déficit de l'UE et les syndicats, qui organisent des grèves générales dans tout le pays contre les mesures d'austérité. En outre, la réforme fiscale récemment introduite, en particulier l'impôt sur les plus-values, reste une question controversée entre le MR et le Vooruit. En revanche, la suppression prévue du Sénat bénéficie d'un plus grand soutien. Plusieurs partis se sont prononcés en faveur de cette mesure par le passé et le rôle du Sénat s'est considérablement réduit au cours des dernières décennies, la chambre ne se réunissant plus qu'une dizaine de fois par an. L'abolition nécessite toutefois une majorité des 2/3 à la chambre basse, ce que la coalition de l'Arizona n'a pas. Cette étape est donc incertaine. Les prochaines élections régulières sont prévues pour 2029.

Conditions de Paiement et Moyens de Recouvrement

Cette rubrique est un véritable outil pour le directeur financier ou le credit manager dans l'entreprise. Elle informe sur les moyens de paiement à utiliser et sur la façon de mener des actions de recouvrement.

Paiement

Recouvrement des créances

Phase amiable

Il n’existe pas de disposition particulière pour le recouvrement extrajudiciaire de créances entre entreprises. Il est conseillé aux créanciers de tenter d’obtenir paiement en envoyant aux débiteurs des courriers de rappel. Avant d’intenter une action en justice contre une entreprise débitrice, il est souvent utile de demander à un avocat de vérifier la base de données des saisies.

Procédure judiciaire

Les jugements sont normalement rendus dans les 30 jours suivant la fin des audiences. Un jugement est rendu par défaut si le débiteur n’est ni présent ni représenté au cours de la procédure.

PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE

Cette procédure est rarement utilisée entre entreprises, et ne s’applique pas lorsque la dette est contestée. Une loi de 2016 a mis en place un ensemble de nouvelles règles procédurales et créé une procédure administrative extrajudiciaire pour les créances non contestées. Lorsqu’une injonction de payer a été émise, le débiteur dispose d’un mois pour en payer le montant. S’il refuse de s’exécuter, le créancier peut demander la délivrance d’un titre exécutoire. De plus, au titre des nouvelles règles, le fait d’interjeter appel d’une décision n’est plus suspensif de son exécution. En conséquence, même si le débiteur entame une procédure d’appel, le créancier aura la capacité de poursuivre le recouvrement de la dette.

CLAUSE DE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ

Il s’agit d’une clause contractuelle, au titre de laquelle le vendeur conserve la propriété des biens jusqu’à réception du paiement intégral. Les créanciers impayés peuvent faire valoir leurs prétentions sur les biens détenus par le débiteur. La clause de réserve de propriété est donc exécutoire dans toutes les situations où une insolvabilité fait subir des pertes à un créancier, quelle que soit la nature du contrat sous-jacent. Lorsque les marchandises vendues sous réserve de propriété sont transformées en créance (après la vente), les droits du vendeur-propriétaire quant à cette créance (le prix de vente) sont connus sous le nom de subrogation?réelle

PROCÉDURE ORDINAIRE DEVANT UN TRIBUNAL DE COMMERCE

En Belgique, tous les litiges entre entreprises peuvent être portés devant le tribunal de commerce. Les litiges transfrontaliers faisant appel à la législation européenne peuvent entraîner le déclenchement d’une procédure européenne d’injonction de payer. Les requérants peuvent également avoir recours aux procédures européennes de règlement des petits litiges.

ASSIGNATION AU FOND

L’huissier assigne au défendeur une date de comparution pour introduire l’affaire. En l’absence de discussion, le jugement prend quatre à six semaines. Si des discussions sont en cours, les parties doivent formuler leurs intentions dans des conclusions écrites. Après le jugement, il est possible de faire appel – si aucun recours n’est formé, l’exécution se fait par huissier de justice.

PROCÉDURE DE SAISIE

Cette procédure judiciaire est conduite au bénéfice d’une seule partie (ex parte). Il y a trois conditions essentielles pour procéder à une saisie :

l’urgence de la mesure ;

l’autorisation préalable du juge pour une saisie à titre conservatoire ; et

la dette doit être avérée, recouvrable et liquide.

Un débiteur peut demander l’annulation de la saisie si elle a été injustement imposée. Toutefois, une fois qu’une saisie a été imposée, elle reste valable pour une période de trois ans. Par la suite, une saisie à titre conservatoire peut être transformée en ordonnance exécutoire.

Exécution d’une décision de justice

Une décision devient exécutoire dès lors que toutes les possibilités d’appel ont été épuisées. Si le débiteur refuse de s’exécuter, un huissier de justice peut saisir les actifs du débiteur ou obtenir paiement par l’intermédiaire d’une tierce partie (action directe).

Les sentences étrangères peuvent être reconnues et appliquées en Belgique sous réserve de répondre à plusieurs critères. Il convient de distinguer deux cas : si la sentence est rendue dans un pays de l’Union européenne, elle bénéficie de conditions d’application particulièrement avantageuses ; si elle provient d’un pays extérieur à l’Union européenne, c’est la procédure d’exequatur normale qui s’applique.

Procédure d’insolvabilité

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PROCÉDURE DE FAILLITE

Le débiteur peut demander une déclaration de faillite une fois qu’il a cessé ses paiements depuis quelque temps ou s’il a perdu la confiance des créanciers. Si cette demande est accordée, les créanciers doivent faire connaître leurs créances dans le délai défini dans le cadre de la déclaration d’insolvabilité du tribunal. Sinon, les créanciers verront leurs droits de priorité annulés. Le tribunal désigne alors un syndic de faillite, ou un administrateur judiciaire, chargé de vérifier les prétentions. La clause de réserve de propriété peut être invoquée par le créancier pour réclamer ses biens.

Dans les cas de procédure de faillite, les créances doivent, depuis 2017, être présentées par voie électronique, via le Registre central de la solvabilité (www.regsol.be), qui enregistre toutes les faillites des 30 dernières années.

Une nouvelle loi sur l'insolvabilité (Livre XX) est entrée en vigueur le 01/05/2018 avec la révision du concept Entrepreneurial : non seulement les sociétés commerciales et les "commerçants" entrent dans le champ d'application du terme entreprise, mais aussi les professions libérales, les entités agricoles, (certaines) organisations à but non lucratif et toutes les personnes physiques ayant une activité professionnelle indépendante peuvent faire faillite.

RÉORGANISATION JUDICIAIRE

Le processus de réorganisation judiciaire vise à restructurer les dettes d’une entreprise vis-à-vis de ses créanciers. Elle peut être accordée par le tribunal sur demande de tout débiteur confronté à des difficultés financières qui menacent la poursuite de ses activités à court ou moyen terme. Le débiteur introduit une demande motivée auprès du greffe du tribunal de commerce afin d’obtenir un délai supplémentaire pour le paiement de la créance. Cette période de sursis est normalement de six mois, pendant lesquels le débiteur doit proposer un plan de restructuration à tous ses créanciers.

Les titulaires de créances en souffrance (c’est-à-dire nées avant le début du sursis) ne peuvent entamer aucune procédure d’exécution pour la vente de biens meubles ou immeubles du débiteur, mais peuvent demander l’exécution de leur clause de réserve de propriété. Néanmoins, la période de sursis n’empêche pas le débiteur d’effectuer des paiements volontaires à un ou plusieurs titulaires de créances en souffrance. En outre, elle ne profite pas aux codébiteurs et aux garants, qui sont toujours tenus de respecter leurs engagements.

Dernière mise à jour : mars 2025

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