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Optimiser sa performance financière grâce à l’assurance-crédit

La solidité financière d’une entreprise repose autant sur sa capacité à générer du chiffre d’affaires que sur sa faculté à le sécuriser. Dans cette équation de gestion où les inconnues sont à éviter autant que possible, les délais de paiement accordés aux clients peuvent devenir de véritables zones de fragilité. Une solution existe alors pour renforcer durablement la performance financière et la confiance de l’entreprise : l’assurance-crédit.

Plus qu’une simple couverture contre les impayés, l’assurance-crédit mérite d’être évaluée à l’aune de ses bénéfices structurels. En protégeant les créances clients, elle agit directement sur le bilan, le compte de résultat ou encore, sur un indicateur clé du pilotage financier : le besoin en fonds de roulement (BFR).

 

Le crédit interentreprises : un risque systémique à ne pas négliger

Accorder un délai de paiement à ses clients est une pratique courante, voire incontournable dans de nombreux secteurs d’activité. Elle favorise la fluidité commerciale, soutient les ventes et renforce les relations commerciales. Mais elle expose aussi l’entreprise à un risque de taille : le risque d’impayé.

Cet aléa n’est jamais anodin : une seule facture de 100 000 euros non recouvrée peut exiger, pour une entreprise réalisant une marge de 10%, la génération d’un 1 million d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire pour être compensée. Alors que 85 % des entreprises déclarent subir des retards de paiement, dont près d’un tiers estiment qu’ils ont un impact critique sur leur trésorerie, l’impayé doit être évité à tout prix.

Ce risque latent affecte directement le poste clients du bilan, souvent l’un des plus volumineux au sein de l’actif circulant. Il contribue à gonfler artificiellement le BFR, absorbant des ressources financières qui pourraient être mobilisées à meilleur escient.

 

Sécuriser les créances clients, pour mieux maîtriser le BFR

En garantissant tout ou partie du poste clients, l’assurance-crédit transforme la nature même des créances inscrites au bilan. D’un actif incertain, parfois difficilement mobilisable, elles deviennent des créances à valeur quasi certaine. Cela permet de :

  • Réduire les provisions pour créances douteuses, allégeant les charges d’exploitation et améliorant le résultat ;
  • Accélérer le cycle de trésorerie, en facilitant le recouvrement ou en apportant une indemnisation rapide en cas de défaillance ;
  • Renforcer la liquidité des actifs, condition essentielle pour un BFR sain et une trésorerie plus prévisible.

En améliorant la qualité des créances, l’entreprise agit directement sur la principale composante de son BFR, qu’elle parvient ainsi à réduire et à rendre plus stable dans le temps.

 Préserver la relation client

En cas d’impayé, assurez-vous que votre assureur soit apte à mener une politique de recouvrement en plusieurs phases et intervienne en premier lieu via des relances amiables, dans le but de préserver la relation client.

 

Un effet d'entraînement sur l’ensemble du bilan

La maîtrise du BFR n’est pas une fin en soi, mais le levier d’un pilotage plus agile des ressources financières. En diminuant le poids des créances incertaines, l’entreprise libère des liquidités qu’elle peut réallouer à d’autres postes : remboursement de dettes, investissements ou financement de la croissance notamment.

Par ailleurs, les créances garanties sont souvent mieux perçues par les partenaires financiers. Elles peuvent être mobilisées plus facilement comme garanties pour l’obtention de lignes de financement à court terme. L’entreprise améliore donc ses conditions d’accès au crédit et renforce sa capacité visible à honorer ses engagements financiers.

Ce mécanisme vertueux contribue à renforcer les ratios de liquidité, à améliorer la structure financière du bilan et, in fine, à asseoir la confiance des banques, des investisseurs et des fournisseurs.

 

Interagir avec son assureur, pour maximiser sa protection

N’oubliez pas de prévenir votre assureur en cas de modifications importantes apportées à vos délais ou conditions de paiement négociés.

 

Gagner en compétitivité sur les coûts de financement

En matière de financement, tout commence par la perception du risque. Lorsqu’une entreprise démontre qu’elle maîtrise son exposition aux périls inhérents aux créances clients, elle améliore son profil de risque pour les observateurs.

Cela engendre la possibilité d’obtenir des conditions de financement plus avantageuses : marges réduites, garanties allégées, lignes de crédit étendues. Moins de risques est synonyme d’une réduction des coûts, et cette baisse des charges financières allège le compte de résultat et améliore les indicateurs de rentabilité, sans pour autant exiger de restructuration profonde.

L’assurance-crédit devient alors un outil de compétitivité financière, permettant de transformer un poste potentiellement coûteux en levier stratégique de rentabilité et de pérennité.

 

Soutenir les ventes sans sacrifier la sécurité financière

L’un des freins à la conquête de nouveaux marchés, notamment à l’international ou sur des secteurs à risque, réside dans la crainte des impayés, avec des recours potentiellement incertains ou du moins, plus complexes lorsqu’il est question de s’accorder avec le droit commercial d’un autre pays. L’assurance-crédit lève cet obstacle en protégeant les encours clients, et permet aux entreprises d’accorder des délais de paiement en toute confiance, et donc de conclure des ventes qu’elles auraient peut-être jugées trop risquées sans cette couverture.

Cela élargit le périmètre commercial, sans grever la trésorerie ni détériorer les équilibres financiers. Dans cette configuration, l’assurance-crédit agit comme un catalyseur de croissance maîtrisée : soutien à l’activité, sécurisation du poste clients, stabilité du cash-flow.

 

Des impacts concrets sur le compte de résultat

Les bénéfices de l’assurance-crédit se matérialisent enfin dans le compte de résultat, alors que les pertes liées aux impayés sont réduites, limitant ainsi la potentielle volatilité du résultat net. La marge opérationnelle est par ailleurs valorisée, grâce à la réduction des charges d’exploitation relatives au recouvrement. La charge financière est tout aussi bien réduite grâce à l’obtention de financements moins coûteux : c’est tout l’équilibre économique de l’entreprise qui se voit mieux maîtrisé, tandis que la rentabilité peut gagner en robustesse.

L’assurance-crédit n’est ainsi pas une simple solution de protection, mais bien un outil de pilotage à part entière qui sécurise les flux et soutient la croissance commerciale. Son intégration dans le pilotage financier revient à substituer la réaction à l’anticipation, et l’incertitude à la maîtrise. Pour une mise en place et un suivi efficace, il est primordial de s’adresser à un spécialiste de l’assurance-crédit reconnu et à l’envergure adaptée à l’activité, notamment à l’international.

Ne laissez plus le risque d’impayé freiner la croissance et la rentabilité de votre entreprise ! 

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